
Giovacchino Anotonio Rossini dit Giachino Rossini est né le 29 février 1792 à Pesaro Italie . Il décède le 13 novembre 1868 à Passy, Paris.
C’est une des plus grands compositeurs du XIXe siècle par l’importance de son œuvre et par sa qualité. Son nom est très attaché à l’opéra. Il est le créateur du Barbier de Séville (1815), de la Pie Voleuse mais aussi de Guillaume Tell (1829). Il a également écrit des œuvres de musique sacrée et notamment un Stabat Mater 1831-1841).
Il est de ces figures célèbres de la musique sachant allier parfaitement musique et gastronomie et sa table est renommée.
Le célèbre compositeur est issu d’une famille modeste de Pesaro dans les marches italiennes. Son père Guiseppe Rossini est trompette de ville et inspecteur de boucherie. Sa mère Anna Guidarini est chanteuse et se produit dans des théâtres. Les temps étant troublés le jeune enfant passe ses jeunes années chez sa grand-mère à Bologne. Fervent amateur de la révolution française son père est évincé de ses postes et doit déménager. C’est à Bologne qu’il part avec toute sa famille où Anna s’engage comme chanteuse au théâtre de la ville.
C’est là que l’enfant s’initie au chant et la musique auprès de son premier professeur, Guiseppe Prinetti puis d’Angelo Tesei. Il est contralto et chantre à l’Accademia filarmonica. A 14 ans il s’inscrit au Liceo musicale de Bologne où il étudie intensément. En 1812, alors qu’il n’a que 20 ans, 3 des ses opéras sont déjà représentés. Sa carrière fut une succession d’immenses succès mais aussi d’échecs retentissants. Sa carrière l’entraîne à Venise, à Naples et à Paris où après la révolution de 1830, ayant perdu le soutien royal il s’enferme dans une longue retraite cessant d’écrire des opéras pour se consacrer à des œuvres de musique sacrée et instrumentale. Retourné en Italie il quitte Bologne pour revenir à Paris, dans sa villa de Passy, pour fuir les mouvements révolutionnaires.
Si à l’âge de 12 ans ils fut apprenti charcutier c’est donc vers la musique que les muses le guidèrent. Les anecdotes sont abondantes qui relèvent le caractère gourmand de l’artiste et ce dès son plus jeune âge. Une des plus connues est celle rapportant qu’il tomba sous le charme du vin de messe alors qu’il était enfant de chœur.
Toute sa vie fut entourée de gourmandise et il n’est à douter que si la vie n’avait fait de lui un musicien elle l’aurait certainement fait grand cuisinier. Stendhal lui-même, grand gourmand, raconte dans sa “Vie de Rossini” des nombreuses anecdotes retraçant la gourmandise du maestro et notamment celle de la description de la salade Rossini. Il fut,également intime d’Antonin Carême figure emblématique de la cuisine française dans la première partie du 19e siècle. Il avait sa table chez Bofinger, à la Tour d’argent et à la Maison dorée. Sa cave était légendaire. Gastronome il a écrit un livre de cuisine,
L’anecdote
Fin gastronome il avait ses tables attitrées dans les plus grandes enseignes parisiennes comme la Tour d’Argent et au Café Anglais. La petite histoire veut que ce soit dans ce dernier que Rossini lui-même souffla la recette au maître queue des lieux. Mais une autre petite histoire raconte que c’est Casimir Moisson chef de la “Maison Dorée” qui aurait dédié ce plat au compositeur.
Mais peu importe qui créa au final ce plat délicieux, il a traversé le temps pour venir jusqu’à nous. Le nom de Rossini est prêté également à diverses préparations culinaires telle des œufs pochés, de cannellonis, toujours nappées de la sauce Rossini
Un peu de gastronomie :
- Sauter les tournedos; les dresser sur croûtons frits au beurre nappés de sauce de viande fondue.
- Placer sur chaque tournedos une escalope de foie gras sautée au beurre, et quelques belles lames de truffe sur l’escalope.
- Déglaçage au Madère et sauce demi-glace à l’essence de truffe.
- L’escalope de foie gras peut-être légèrement farinée avant cuisson.
- Recette Auguste Escoffier

Leave a Reply