
La Grèce, une semaine de voyage itinérant dans ce pays tellement chargé d’histoire. Tellement que l’on ne peut pas dans un petit billet montrer tout ce que l’on a vu et tout ce que l’on a ressenti. C’est trop de choses à voir et trop d’émotions à ressentir tout à la fois, mais je vais tenter de vous en montrer un aperçu.
Nous sommes arrivé à Athènes dans l’Attique juste au moment des fêtes de Pâques. C’est une moment important de la vie des Grecs qui ont un sentiment religieux très développé. Là bas on grille l’agneau, même dans les rues. Les premières impressions furent olfactives. Les orangers étaient en fleur et la municipalité d’Athènes a eu la bonne idée d’en implanter partout comme arbre ornemental. La ville embaumait littéralement l’orange amère.

Bien sûr nous sommes descendu dans le Péloponnèse pour y voir le détroit de Corinthe et théâtre d’Épidaure. Voila bien des endroits extraordinaires.
Ce fabuleux canal construit entre 1982 et 1893 fait plus de 6 km de long pour 21 m de large. Le théâtre d’Epidaure lui est beaucoup plus ancien (4ème siècle av JC) et bénéficie d’une acoustique extraordinaire. Jugez par vous-même. Si l’on fait tomber une pièce de monnaie sur la scène, les spectateurs de dernier rang l’entendent tomber. Expérience faite en notre présence.
Dans le même secteur ont visite également les ruines de la cité de Mycènes fondée en -1700 avant notre ère.

C’était alors la civilisation mycénienne maniant comme son homologue égyptienne le type cyclopéen. Mais dès le 3ème millénaire avant Jc Mycènes fut habitée par une civilisation de type minoen.
De là nous avons pris la direction d’Olympie (Grèce occidentale) Impossible d’ignorer ce lieux hautement symbolique. Nous y sommes arrivés alors que tous les arbres étaient en fleurs et ce fut féerique. J’aurais pu vous montrer quantité d’images magnifique mais celle-ci me semble représentative de la sérénité des lieux.

J’aurais aimé descendre plus au sud vers Calamata afin d’y voir les célèbres oliviers, paraît-il les meilleures olives du monde, mais le car qui nous emportait nous mena vers Patras avec son magnifique pont qui marque la limite des golfes de Corinthe et de Patras puis nous se dirigea vers Delphes, son oracle et les ruines du tempe d’Apollon. Delphes vient du mot delphis. En effet Apollon se serait transformé en dauphin pour attirer en ces lieux les marins crétois chargé de lui rendre un culte.
Pour arriver à Delphes la route monte très fortement et surplombe ainsi une mer d’oliviers. Il y aurait dans cette plaine plus d’un million d’oliviers. Et quand ce n’était pas les oliviers qui nous entouraient c’était des orangers.


Après une nuit confortable passée à Delphes il avons repris nos pérégrinations en car. Ce jour il y a un long trajet à faire mais nous sommes confortablement installés. Nous partions pour plus au nord, laissant sur notre droite le mont Parnasse et ses neiges pour atteindre l’immense plaine de Thessalie en direction de Kalambaka
Le nom de Kalambaka ne vous dit peut être rien mais si je vous parle des monastères des Météores alors là je vois votre visage s’éclairer.
Effectivement ces monastères perchés sur des promontoires rocheux dominent la ville de Kalambaka.
De nos jours certains se visitent et sont magnifiques.
Mais la aussi après une nuit de repos nous reprîmes la route pour rejoindre Athènes et le Pyrée. Pour se faire nous avons de nouveau traversé la plaine de Thessalie passant par Trikala. Nous fîmes une pause à l’endroit du défilé des Thermopyles près de la ville de Lamia. Pour rejoindre Athènes nous avons emprunté une autoroute qui longea la côte ouest de la Grèce et nous permis d’admirer l’île d’Eubée. Immense île qui longe l’Attique.
Notre dernière journée fut libre et nous en avons profité pour déambuler hors des chemins de touristes. Histoire de trouver une restaurant sympathique et des ruelles fleuries non loin du Parthénon.
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